Regrets éternels


Absence


Jamais plus rires abandonnés au bois

Ne se réveilleront beaux d’exister

Sonores et frais et riant de nos voix,

Nos voix douces et fragiles à jamais emportées

Par les mille causeries sauvages des oiseaux

Des oiseaux infiniment criards et volant bien haut…


J’aurais voulu ne jamais voir mourir

La belle flottaison claire de nos intonations

Qui faisaient s’ébattre d’aise mille passions

Comme un éclat de fleurs innocentes et jaunes

Et sonnant dans le bois comme un cuivre parfait

D’un son net et vibrant chères à nos voix

Et vibrant plus encore quand soudainement

Je te regardai rire, rire follement.


Poème de jeunesse

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