fourmi maligne


La Coccinelle, le Puceron et la Fourmi 

 


Un jour la coccinelle dit au puceron :
— Vous avez bonne chance d’avoir pour protectrice
La très ingénieuse et agressive fourmi
Qui vous assure ventre gras et logis sûr.
Quant à moi je n’ai qu’à bien me tenir
Si je ne veux goûter de leurs mandibules !
— Ma foi, c’est bien vrai, répondit le puceron.
Je peux jouer et manger en toute liberté
Et quand les ailes me pousseront,
D’autres pays sur d’autres plantes irai-je visiter !
— Pour sûr, intervint la fourmi.
Et pour tout impôt nous ne vous prélevons, ma foi
Que votre si gênante goutte de miellat !
C’est ainsi que notre puceron vivait en bonne société
auprès des siens sur la tige d’une plante, son logis,
Choyé gardé dorloté
Par ses maîtresses les fourmis.
Mais quand le puceron se sentit pousser des ailes
Ivre de terres et de plantes nouvelles
La fourmi sentant son bénéfice s’envoler
Mangea tout cru le pauvre puceron.
Ainsi méfions-nous de nos maîtres trop empressés
A nous bercer de leurs promesses vite oubliées .

       

                                 Novembre 2020








                              


 

Commentaires

  1. Joli fable et conclusion bien trouvée. Bravo. Je vous souhaite un bon mois de décembre, en espérant avoir le plaisir de vous rencontrer vers le CPIE d'Hendaye en 2021, par des temps meilleurs..........
    Bien cordialement, Aline

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    Réponses
    1. Avec grand plaisir . Je vais bientôt poster une vidéo sur YouTube

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