poésie Miro
  ( Joan Mirò "Siesta")

La Sieste

     
    Au-dehors
Il serait un vent
Quoique la limite apprivoisée du ronflement soit perte
Tout juste le sable au-delà
Velours de l’air
Celui que l’on pressent
D’une petite mort allègre et sans conséquence
Deux yeux comme les relais-vertiges
Posés sur l’océan
Avec trois ailes de plomb un sourire d’acier fondu
Le reste n’étant qu’occupation
Sables des vents liqueurs sucrées
 
                        ... Confidences avec l’espace


                            Poésie de jeunesse 

Commentaires